Hellebora orientalis
Plante vivace, rhizomateuse découverte en Asie Mineure, de la famille des RENONCULACEES.
Elle fut toujours appréciée pour sa beauté hivernale, mais d’abord recherchée pour ses propriétés médicinales.
Plante toxique, purgative, vermifuge, elle passa longtemps pour un remède efficace contre la folie. Au XVIème siècle, c’était une plante utile ! L’Hellébore a été l’objet de grandes collections à partir du XIXème siècle et l’on chercha à améliorer ses qualités ornementales par HYBRIDATION.
Forme | Touffe à feuillage persistant dividé , vert foncé. |
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Feuillage | Vert sombre, large, coriace mais relativement souple. |
Fleurs | Blanches et vertes, qui rosissent en fanant, mais gardent leur belle forme. |
Floraison | Novembre à mai |
Plantation | On peut la planter à l’automne, mais de préférence au printemps, en respectant une distance de 50 cm entre les plants. Les hellébores orientalis n’aiment pas qu’on les déplace ; si besoin, le faire en fin de floraison. Elle peut se cultiver en pot – dans une cour, sur une terrasse, un balcon (bien arroser régulièrement) avec une exposition nord. |
Sol | De culture facile, a besoin d'une terre ordinaire et assez riche mais celle-ci peut être légèrement acide. |
Exposition | Elle aime la mi-ombre et la fraîcheur. Elle déteste le plein soleil, la sécheresse. |
Multiplication | Elle s’hybride et se ressème facilement. En fin de floraison, ne pas couper toutes les fleurs fanées, si l’on veut récolter des graines ; on peut aussi la laisser se ressemer ; les plantules se transplantent au printemps mais on n’est pas sûr d’obtenir la couleur du pied mère. Pas de bouturage. La division des touffes assure le maintien de la couleur du pied mère – au début du printemps ou en septembre, et plutôt par temps humide. |
Entretien | On peut la nourrir en répandant du mulch (mélange bien décomposé de feuilles, aiguilles de pin, fumier, déchets de tonte), au printemps et à l’automne. Celui-ci sert également de protection contre le froid et la sécheresse. Cette plante peut être atteinte de la maladie des tâches noires, de la pourriture du collet, de la pourriture grise, ce qui provoque un feuillage taché, jauni, flétri ou moisi. Dans ce cas, il vaut mieux arracher et brûler puis revoir les conditions de culture. Par hybridation, les experts ont essayé de faire varier les couleurs en allant du blanc au noir, en passant par les pourpres et les roses, et même quelques variétés jaunes ; on recherche aussi des tonalités pêche ou abricot. Les VARIETES HYBRIDES peuvent atteindre 40 à 80 cm de haut et fleurissent à partir de février. Elles disparaissent sous le nouveau feuillage, vert tendre au début. |
Association | Avec des arbustes à feuillage persistant (houx, skimmia), des arbustes à fleurs (camélias, daphnés), des bulbes à floraison hâtive (perce-neige…). |
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